Sans-titre, CESAR, 1990

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L’objet est ici accumulé, usé ou recyclé. Le recours aux objets est donc sous forme d’assemblages, d’accumulations et enfin de compressions.

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Les objets ainsi piégés s’exposent comme des reliques de notre société. Un peu comme si dans le futur, des explorateurs tombaient sur les restes de notre société.
 

Ainsi exposés, ils sont également détournés de leur finalité initiale et tendent à nous faire réfléchir sur l’usage que nous en faisons au quotidien et sur nos modes de vie.

Cet objet nous lance une question :

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Quand un artiste crée, pour qui le fait-il ? Qui vise-t-il ? Pourquoi ?