by #passetonexam

I- Des territoires inscrits dans la mondialisation.

 

L’aménagement des territoires permet une meilleure attractivité de la France au niveau international dans un monde de plus en plus mondialisé, puisqu’il permet d’acheminer la mondialisation sur un territoire.

L’enclavement étant le fait de ne pas être accessible en transport, il est essentiel de désenclaver les départements, les régions et les communes en attirant de nouveaux investisseurs. En plus des transports, l’excellence numérique et technologique est également un facteur d’attractivité et de compétitivité. Ainsi, des pôles de compétitivité ont été créés pour impulser une réelle dynamique territoriale à l’échelle régionale. Les entreprises y sont regroupées afin de maximiser leurs moyens financiers, humains et technologiques pour faire travailler ensemble les entreprises, les centres de R&D et l’innovation technologique.

Un exemple tout bête est celui d’un centre commercial : certaines boutiques de la galerie marchande ne pourraient survivre sans la présence d’un supermarché. Il en va de même pour l’industrie : certaines entreprises de confection de matériel aéronautique de Toulouse n’existeraient pas sans la présence d’Airbus par exemple.

 

II- La cohésion territoriale et la gestion durable des territoires.

 

L’objectif de l’État est de maintenir la compétitivité dans la mondialisation de tous ses territoires. Il fait ainsi de la cohésion territoriale (ou équité territoriale) une de ses priorité. L’objectif est de prodiguer aux territoires jugés les plus en difficulté les capacités de se développer par des aides financières afin de réduire les inégalités et de revitaliser les espaces marginalisés.

De plus, les lois européennes et nationales imposent la gestion durable des territoires. Les collectivités territoriales doivent ainsi concilier des plans d’urbanisme avec la préservation de la biodiversité (gestion des eaux usées, création de transport en commun électriques, en libre service).

A travers les associations de quartier ou des forums, les citoyens sont consultés dans les choix d’aménagement de leur territoire de vie. Néanmoins, les oppositions sont encore nombreuses entre tenants de la compétitivité des territoires et les tenants d’une gestion durable et sociale. Ainsi le tracé du nouveau réseau de transport (métro, tram) du Grand Paris (qui fait le tour des banlieues) a longtemps fait débat entre ceux qui voulaient relier les zones économiquement intéressantes (aéroports, technocentre Renault Guyancourt, Disneyland…) le plus rapidement possible – donc avec le moins d’arrêts - et d’autres qui voulaient désenclaver certaines villes en leur apportant plus de transports en commun.

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III- De nombreux acteurs de l’aménagement des territoires.

 

- L’intercommunalité

L’intercommunalité est le regroupement de plusieurs villes (comme SQY) dans le but de partager les investissements, impossibles à l’échelle d’une seule commune. Par exemple, Trappes aurait difficilement pu avoir un réseau de bus ou une piscine seule. Le fait d’être dans SQY lui permet ces dépenses puisqu’elles sont partagées. De même, le vélodrome national, sorte de Stade de France du vélo n’aurait pas pu être à Montigny sans l’intercommunalité de SQY.
- Les régions et les départements

Les régions coordonnent les actions de développement économique et de l’innovation, ainsi que les transports. Les départements entretiennent et aménagent le réseau routier et subventionnent la solidarité territoriale pour aider les zones d’activité économique en développement.
- L’État et l’Union Européenne

Les projets de LGV et d’autoroutes, le développement d’accords transfrontaliers afin de faciliter les échanges entre deux pays de l’UE sont soutenus par l’État. L’UE joue un rôle croissant par l’intermédiaire du Fonds européen de développement régional (FEDER) destiné à réduire les déséquilibres entre les régions de l’UE et préserver les espaces sensibles comme les régions ultrapériphériques de l’UE.